Launching the NAP process in Comoros
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The launch of the National Adaptation Process was followed by a three-day workshop in Moroni, bringing together approximately 60 international and national experts to focus on climate change adaptation requirements in Comoros. The goal is to advance the process of developing a National Climate Change Adaptation Plan (NAP) in Comoros. The launch and the worshop were supported by UNDP/UNEP NAP-GSP, the UNDP Country Office in Comoros, and GIZ. The NAP launch in Comoros was extensively covered in national media.
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"Climate change is an issue which affects many key development sectors in Comoros - including infrastructure, public health and agriculture," said Ismael Bachirou, Ministry of Environment and Forests.
"Climate change adaptation is a complex challenge, but it is crucial to ongoing sustainable development in Comoros," said Abdou Madi Nassur, Minister of Production, Energy and Environment.
The results of the Second National Communication indicate that Comoros is extremely vulnerable to climate change due to decreasing rainfall, an increase in mean annual temperature, the increase in the frequency and intensity of cyclones and tropical storms, as well as rising sea levels.
"Comoros is vulnerable to significant natural disasters," warned Nassur. "The likely immediate consequences of the changing climate are a reduction of water resources and a deterioration of agricultural productivity from 3 to 4%, due to the necessity for reliable precipitation. In addition, we are experiencing frequent floods, such as those seen in April 2012 which affected more than 11% of the national population, causing extensive loss of life and property damage worth millions of dollars."
"Climate change is a threat today because it is fundamentally altering our lives and livelihoods. The rapidity of these changes poses a threat to the ability of ecosystems and human communities to cope. In addition, we are seeing environmental damage due to human intervention, including a significant loss of biodiversity and natural resources, depleting fish stocks and rivers drying up. These combined effects mean that our country is becoming increasingly vulnerable and fragile ecologically, socially and economically."
Nassur concluded with a call to action. "We must initiate a National Adaptation Plan (NAP) policy which will advance our ability to adapt to climate threats and natural disasters. This will help us to avoid the worst effects, especially in key development sectors such as health, energy, tourism, biodiversity, fisheries, agriculture, water, forests, infrastructure, coastal and marine ecosystems. As part of the NAP process we will draw on past experiences, and utilise a participatory approach involving all stakeholders. The process must be in accordance with the reality in Comoros. This will be a country-driven process, addressing our unique needs."
National media coverage of the NAP launch in Comoros, September 2014.
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Elaboration d’un plan national d’adaptation aux changements climatiques
Moroni, mercredi 24 septembre 2014 – Le ministre de l’Environnement a lancé hier mardi, le processus de l’élaboration du plan national d’adaptation aux changements climatiques en Union des Comores. Un plan qui vient à point nommé puisque le pays fait face ces dernières années, à de fortes pluies provoquant parfois des inondations.
Le changement climatique est au menu d’un atelier de trois jours, regroupant des experts étrangers et des spécialistes locaux dans le domaine de l’environnement. Une rencontre qui doit se pencher sur l’élaboration du plan national d’adaptation aux changements climatiques du pays. « Un phénomène transversal » selon Ismael Bachirou, directeur général de l’Environnement et des forêts, qui touche aussi bien les infrastructures, la santé que l’agriculture.
A entendre Abdou Nassur Madi, ministre de la production, de l’énergie et de l’environnement, ce processus est complexe « mais ô combien pertinent pour le développement durable » des Comores. Les résultats issus de la seconde communication nationale révèlent que le pays est fragile et vulnérable à plusieurs égards, notamment par rapport à la diminution progressive des précipitations et l’augmentation de la moyenne annuelle des températures, de la fréquence et de l’intensité des cyclones, des tempêtes tropicales, de l’élévation du niveau de l’océan et des phénomènes géophysiques fréquents.
Face à ces menaces, les Comores risquent des « catastrophes naturelles et écologiques assez importantes et dont personne ne peut en évaluer le risque», alerte le ministre de l’Environnement. Selon lui, les « conséquences immédiates les plus ressenties sont donc une diminution des ressources en eau et une détérioration de la croissance agricole, passant de 3 à 4% dans les années 80 à des valeurs négatives ou nulles à la fin des années 90, en raison de la dépendance de l’agriculture à des précipitations ». Et d’ajouter, «d’autres évènements encore plus douloureux sont les inondations devenues plus fréquentes telles que celles d’avril 2012 qui ont affecté plus de 11% de la population nationale, avec des pertes humaines et des dégâts matériels évalués à plusieurs millions de dollars américains ».
« Le changement climatique constitue une menace aujourd’hui parce qu’il est source de modification des conditions de vie et de production et que cette évaluation est trop rapide et pose des problèmes pour l’aptitude de écosystèmes et des communautés humaines à y faire face (…) en outre, les pratique actuelles de la population entrainent une diminution importante de la biodiversité et de ses ressources naturelles, notamment halieutiques et tarissement des rivières. Cela rend le pays particulièrement vulnérable et fragile écologiquement, socialement et économiquement ».
Le ministre suggère une politique d’adaptation face aux menaces et aux catastrophes naturelles pour « éviter le pire, notamment dans les secteurs de développement clés comme la santé, l’énergie, le tourisme, la biodiversité, la pêche, l’agriculture, l’eau, les forêts, les infrastructures, la zone côtière et l’écosystème marin ». Il attend par ailleurs des résultats de ce processus de l’élaboration du plan national dont il tire les leçons du passé, et dit s’inscrire dans une démarche participative intégrant tous les acteurs. Il évite surtout d’imposer les modèles de l’extérieur dont l’application est parfois « non conforme à la réalité du pays ».